Cini Mathilde Juillet 2016

Mathilde Cini, une nageuse valentinoise aux JO de Rio
Médaillée d’or sur 50 m dos aux JO de la jeunesse en 2010, la jeune nageuse (Valence triathlon/Valence top club), a disputé la finale du relais 4 X 100 m nage libre, à Rio.
Les JO, à 21 ans. Le rêve est devenu réalité ?
Il m’a fallu deux semaines pour redescendre de mon petit nuage, suite à l’annonce de ma qualification. Le temps de retrouver les bassins… Quand on s’investit dans un sport, on a tous un rêve : les JO. C’est notre graal. Je l’ai atteint, tout ce que je vivrai après sera du bonus. Certes, les adversaires sont les mêmes qu’au championnat du monde, mais les JO, c’est différent. L’esprit olympique, l’esprit bleu… c’est énorme ! J’ai hâte de découvrir le village olympique ! J’ai une grosse envie d’y être et d’en découdre !
Et puis c’est une compétition qui mélange tous les sports. Habituellement, sur les compétitions, on est entre nageurs. Je nage la première semaine. Je compte bien en profiter pour aller, ensuite, encourager les autres athlètes !
Après des débuts à Valence, vous avez rejoint l’INSEP, à Paris, puis, l’an dernier, le Cercle des nageurs de Marseille. Pourquoi ce choix ?
La spécificité du club marseillais, c’est le sprint. Et je suis une sprinteuse. J’ai le gabarit pour faire des temps sur 50 ou 100 m. Je m’entends bien avec les entraîneurs et avec les autres nageurs : Florent Manaudou, Camille Lacourt… Ils sont tous très ouverts et ne se prennent pas du tout pour des stars. Ils sont très proches des jeunes, partagent leur expérience.
À quoi ressemble une semaine type de Mathilde Cini ?
De 8 h à 10 h, je suis dans l’eau. De 16 h à 17 h, en salle de musculation. De 17 h à 19 h, je nage à nouveau. C’est ma routine. À Marseille, je travaille beaucoup ma technique de nage. J’ai toujours compté sur mon physique. Il a fallu que je réapprenne les fondamentaux. En crawl, cela a payé. Je pense que dans les deux nages, j’ai encore une marge de progression. Cette année, j’ai un peu laissé de côté les études mais j'ai quand même validé ma licence de Staps.
Et Valence ?
J’essaie de revenir une fois par mois dans ma famille… Je suis licenciée au Valence triathlon, mon club, qui m’a toujours soutenue, y compris financièrement, tout comme le Valence top club.