Chabal Sébastien Février 2016

Sébastien Chabal, l’art de sortir de la mêlée
Il a été élu sportif préféré des Français en 2010. Sa statue trône au musée Grévin. En 2014, à 36 ans, « Caveman » a quitté les terrains pour vivre une deuxième vie, celle d’entrepreneur.
Que fait Sébastien Chabal depuis qu’il ne joue plus au rugby ?
Beaucoup de choses ! Mes principales activités tournent autour de mes deux sociétés sportives. Chabal Sport conçoit des terrains multi-sports. NFC France commercialise des plateaux sportifs en libre accès proposant un parcours d’exercices complet : j’ai découvert le concept à San Francisco, j’ai acheté la licence et je propose ce programme qui bénéficie du haut patronage du ministère de la Jeunesse et des Sports, aux collectivités locales, en les aidant à trouver des financements privés. Je suis aussi consultant pour RMC et Canal +, ce qui me permet de garder un lien avec le rugby.
Une reconversion anticipée de longue date…
J’ai bossé avant de jouer au rugby. Je savais qu’après la parenthèse formidable du rugby pro, il faudrait se remettre au travail ! Dès 2007, j’ai créé ma marque de vêtements, Ruckfield. J’ai investi dans des projets avec des copains… La vie est faite d’opportunités et de rencontres : j’ai monté Chabal Sport avec mon beau-frère.
À travers vos activités, vous encouragez la pratique sportive. Que vous a apporté le rugby ?
Il m’a construit en tant que personne, physiquement et mentalement.
Le rugby est un sport formidable, vecteur de nombreuses valeurs : la cohésion, l’abnégation, le travail, le dépassement de soi, l’engagement… Des valeurs que je retrouve dans le monde de l’entreprise.Vous êtes le parrain de la promotion 2016 du Valence top club. Comment concevez-vous ce rôle ?
Je vais suivre le parcours de mes filleuls, comme je m’y suis engagé.
Je leur enverrai des messages d’encouragement. J’ai été épaté de découvrir de jeunes sportifs valentinois au palmarès déjà bien fourni, qui peuvent nourrir de grandes ambitions.Votre principal trait de caractère ?
La gentillesse.
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?
La sincérité.
Le don de la nature que vous voudriez avoir ?
J’aurais aimé être endurant…
Si Valence était…
… un souvenir ?
Mes années de collégien, à Paul-Valéry. Le collège, c’est le début de la liberté,
on passe un cap, on fait des expériences, on fait le mur pour aller en ville……un lieu ?
Les canaux de Châteauvert.
…un mot ?
Découverte. On y passe trop souvent sans s’arrêter… Dommage, car c’est une belle ville.