François-Xavier Dauphin

Président de l’association de commerçants Vitaville, le cogérant de Carbone zéro constate que la bicyclette a le vent en poupe !

 

  • Les Valentinois sont-ils nombreux à se déplacer à vélo ?

De plus en plus… y compris en hiver, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. Nous qui sommes spécialisés dans le vélo du quotidien, celui que l’on prend pour aller travailler, faire des courses… l’avons constaté : le vélo devient un moyen de transport comme un autre. Et quand on y goûte, impossible de reprendre sa voiture. On ne supporte plus de rester coincé dans les bouchons… La comparaison entre ce que coûtent une voiture et un vélo aide à franchir le pas !

 

  • Le vélo électrique a-t-il contribué à accélérer les conversions ?

Oui. Sa grande force, c’est de permettre à tout un chacun de prendre plaisir à faire du vélo. C’est facile, c’est agréable, on ne transpire pas. Le vélo électrique est particulièrement adapté à Valence, ville construite sur trois plateaux et où il faut lutter régulièrement contre le vent ! Aujourd’hui, on achète un vélo électrique pour aller travailler mais aussi pour se promener. Devenu plus léger, grâce à la batterie au lithium, il se recharge en deux à quatre heures. Il représente 3% des ventes en France, 25% en Belgique… et 50% des ventes de Carbone Zéro.  

 

  • Quels sont les derniers freins à l’utilisation régulière du vélo ?

Le sentiment d’insécurité : les pistes cyclables qui s’interrompent en débouchant sur un giratoire par exemple. Et le vol bien-sûr. La météo n’est plus un frein : il existe de nombreux équipements pour se protéger de la pluie et du froid.

 

  • Vous serez présent le 2 juillet à la Fête de l’Epervière ?

Naturellement. L’Epervière, c’est la ViaRhôna qui est pour nous une source d’activité : réparations pour les cyclistes itinérants, location de vélos pour les locaux. Le 2 juillet, nous présenterons des VTT et VTC électriques, des VTC classiques, des vélos avec remorque pour enfants, dont les « wheel hoo » dans lesquels ils pédalent. L’essai sera gratuit pendant 10 minutes puis deviendra payant pour faciliter le turn-over.

 

  • En mars, vous avez succédé à Pierre Deval à la présidence de Vitaville. Changement ou continuité ?

Les deux ! J’ai été son vice-président pendant sept ans. Nous poursuivons nos actions de soutien économique, avec, notamment, le chèque cadeau Grenadine à utiliser dans 160 boutiques de Valence et de Romans. Nous recentrons notre action sur la communication pour mieux faire connaître notre offre et nos atouts : qualité de l’accueil, des conseils, du service… tout ce que ne propose pas notre principal concurrent, le commerce en ligne.

  

  • Le pays où vous aimeriez vivre ?

Le Costa Rica. Clin d’oeil à ma fille : elle va y passer un an, avec l’association AFS, Vivre sans frontières. Plus je m’intéresse à ce pays, plus il me plait : pas d’armée, peine de mort abolie depuis 140 ans, 100% de l’énergie électrique renouvelable…

 

  • La qualité que vous appréciez le plus chez vos amis ?

La fidélité. 

 

  • Votre devise ?

Une citation que j’emprunte à Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende plus… »

 

  • Si Valence était…

 

… un lieu :

La place des Clercs, un lieu plein de vie.

 

…un souvenir :

La naissance de mes enfants

 

…un mot :

Convivialité.