Deval Pierre

Eté 2015

Pierre Deval, marathonien de l’image

Photographe, président de l’association de commerçants Vitaville, il est à l’origine de la course pédestre « 10 km Vitaville-Valence »

  • Chez les Deval, on est photographe de père en fils ?

    Mon père, André, a ouvert la boutique en 1949, place de la République. J’ai toujours baigné dans l’univers de la photographie… je m’y suis orienté naturellement. J’ai arrêté mes études en seconde, passé mon CAP, fait mes armes à Saint-Etienne… avant de revenir travailler avec mon père, en 1981. En 1990, nous avons déménagé avenue Victor-Hugo. Mes deux fils m’ont rejoint. Nous sommes les derniers photographes traditionnels de Valence, réalisant portraits, photos de mariage… tout en vendant des appareils-photos.

  • Vous êtes aussi président de l’association de commerçants Vitaville.

    Nous avons la chance d’avoir à Valence un vrai tissu commercial. Cela vaut la peine de se battre pour qu’il continue à exister, dans un contexte économique difficile. Notre association, qui réunit 120 adhérents, organise, avec l’aide financière de
    la municipalité, diverses animations pour dynamiser le centre-ville et attirer des clients dans nos boutiques.

  • Dont les 10 km Vitaville-Valence…

    Je cours depuis 20 ans. J’ai souvent entendu des coureurs regretter qu’il n’y ait plus de compétition à Valence. Vitaville a décidé de pallier ce manque, avec le soutien logistique et technique de la Ville ! Nous organisons cette course le samedi pour que les coureurs et leur famille puissent fréquenter nos commerces. Nous l’avons programmée en fin d’après-midi pour ne pas paralyser la ville. Elle a réuni en 2015 près de 2000 participants.

  • Que fait Pierre Deval lorsqu’il a du temps libre ?

    Je cours et je chante ! Je préside l’ensemble vocal de Fauconnières au sein duquel nous avons créé un chœur d'hommes. Cela me détend… Je me consacre à ma famille : j’ai 4 petits-enfants. Et je prends des photos. J’aimerais réaliser une exposition sur les métiers valentinois : luthier, couturier, boulanger…

  • Votre occupation préférée ?

    La course à pied que je pratique souvent avec Marion, ma belle-fille.

  • Votre héros dans la vie réelle ?

    Mon grand-père, qui a été maire de Romans et député.

  • Ce que vous détestez par-dessus tout ?

    L’intolérance.

  • Si Valence était…

    …un souvenir ?

    Le dimanche soir, devant l’agence du Dauphiné Libéré, place de la République. De nombreux Valentinois venaient regarder les photos affichées en vitrine, souvent prises par mon père, André, que j’accompagnais dans ses reportages.

     

    …un lieu ?

    Les côtes de la Basse-ville, belles à photographier.

     

    …un mot ?

    Plutôt quatre : gagne à être connue !