Ijichi Masashi

• Racontez-nous votre cuisine…

  Je suis né au Japon. Passionné par la gastronomie française, je suis venu parfaire ma formation dans l’Hexagone, chez plusieurs grands chefs,  avant d’ouvrir mon restaurant, en 2005, quartier basse-ville. Ma cuisine vit au rythme des saisons. Je cuisine les produits que j’achète sur les marchés. Je m’adapte aux arrivages.

• On la qualifie souvent « d’inventive et délicate », mariage de saveurs locales et asiatiques. Vous approuvez ?

  Sur ma carte des boissons, le saké voisine avec les côtes du Rhône !

  J’aime marier les produits locaux… avec des saveurs asiatiques. La touche japonaise est apportée par le poisson, les épices… Je crois pouvoir dire que j’invente toute le temps ! Je suis toujours curieux de découvrir de nouveaux plats. En vacances, je vais au restaurant en famille pour goûter ce que font les autres. La gastronomie doit être accessible à tous. On déjeune à La Cachette pour 30 euros.

• En 2009, le guide Michelin vous décerne votre première étoile. Que vous a-t-elle apporté ?

  Une nouvelle clientèle, venue du monde entier. La gastronomie est une formidable vitrine pour un pays, une région, une ville…  Au Japon, on connaît la Drôme-Ardèche à travers la truffe, l’huile d’olive,  la châtaigne… et les chefs étoilés. Depuis qu’Anne-Sophie Pic a décroché sa 3^e étoile, le guide de la France consacre une page à Valence.

• Que vous inspire le projet de Cité de la gastronomie ?

  C’est une bonne idée pour Valence et pour la France. Les chefs drômois et ardéchois vont travailler ensemble sur ce projet : il m’intéresse d’autant plus qu‘il va être voisin de La Cachette !