Nouvelle FAQ

Le Drômois sera le « Régional de l’étape » les 3 et 4 juin (Criterium du Dauphiné) et le 20 juillet (Tour de France)

  • Comment devient-on coureur pro au sein de l’équipe AG2R La Mondiale ?

    J’ai débuté le vélo en 2008, au Vélo sprint romano-péageois. Cadet, puis junior. En  2011, j’ai remporté la Classique des Alpes junior et terminé 2e du championnat de France, derrière mon cousin, Romain Faussurier. J’ai été repéré par l’équipe AG2R La Mondiale et j’ai intégré son centre de formation, en Savoie. J’ai alors franchi les étapes : stagiaire au sein de l’équipe pro, puis pro, en 2015, aux côtés de Romain Bardet, Christophe Riblon… J’ai aussi pas mal couru  avec l’équipe de France espoirs.

  • Coureur pro, un rêve de gosse ?

    Pas vraiment, dans la mesure où j’ai commencé le vélo assez tard, à 15 ans. J’ai pratiqué beaucoup d’autres sports avant : course à pied, pétanque, judo, cheval, ping pong… Mais oui, je suis content.

  • Quelles sont les étapes les plus marquantes de votre jeune carrière ?

    Ma 3e place au championnat de France cadets a été un déclic : avant, je n’avais rien gagné ; après, j’ai enchaîné les victoires.

    Alors que j’étais au centre de formation, j’ai remporté la coupe de France de DN1, terminé dans les 10 premiers du Tour de l’Ain et du Tour de l’Avenir. Je me suis classé 3e des Routes du sud derrière Contador et Quintana. J’ai gagné une étape de la Vuelta en 2016 et j’ai été champion de France du contre-la-montre en 2017.

  • Quel est le quotidien d’un coureur pro ?

    Rouler, manger, dormir. Quand je suis dans le coin, j’essaie de rouler avec le VSRP  ou avec Lionel Genthon (un spécialiste de cyclo-cross, ndlr) ou bien je suis mon père, sur son scooter. Il est passionné de vélo : après avoir été coureur, il a été entraîneur et directeur sportif du VSRP. Je fais de la musculation aussi.

    Et je me repose.

  • Le Criterium du Dauphiné et le Tour de France font étape à Valence. Vous en serez ?

    Je suis sur la liste. Cependant, la composition de l’équipe est validée au dernier moment, en fonction de la forme de chacun, des blessés… J’ai fait le Tour l’an dernier. Je l’ai terminé avec une fracture du bassin, suite à une chute dans le contre-la-montre, au cours de l’avant-dernière étape.

  • Être le « régional de l’étape » : atout (motivation) ou handicap (pression) ?

    J’aime bien. C’est une bonne pression. Je vais rouler sur des routes que je connais. Il y aura du monde pour m’encourager !

  • Vos ambitions sportives en 2018 ?

    Gagner des courses. Franchir la ligne d’arrive le premier. Jouer ma carte chaque fois que je le pourrai. Et conserver mon titre de champion de France du contre-la-montre.