Poinot Baptiste

Le jeune chef étoilé du restaurant Flaveurs propose une cuisine spontanée et inventive. Sa carte se renouvelle en permanence.

  • Comment décide-t-on de devenir cuisinier ?

    Je ne crois pas avoir décidé de devenir cuisinier, je suis né avec cette envie… J'en ai pris conscience depuis peu de temps. Mon grand-père était traiteur. Nous avons partagé de grands moments en famille autour de la table. Tout petit déjà, j’étais gourmand et curieux. J’ai été marqué par des odeurs, des ambiances : un feu de cheminée, des viennoiseries, l’herbe mouillée… Mes souvenirs d’enfance à la campagne inspirent ma cuisine.

  • Comment élaborez-vous vos plats ?

    Je travaille les associations de produits, la cuisson, les textures, la mise en scène...  Je suis toujours en quête de nouvelles saveurs, je crée dans l’instant, je me fie à mon intuition et à mes émotions. Je n’ai pas de plats phares. La carte du restaurant se renouvelle en permanence. Les guides qualifient ma cuisine de « spontanée, contemporaine, avec un goût franc et un produit respecté. »

  • Pour vous, tout est allé très vite…

    J’ai ouvert Flaveurs en 2006, décroché trois ans plus tard ma première étoile au guide Michelin. En 2012, j’ai ouvert une seconde adresse dans l’esprit bar à vin, l’EpithèqueC’est pour moi une façon de vivre mon métier dans une ambiance plus décontractée, d’être proche de la clientèle et de proposer une cuisine accessible au plus grand nombre.

  • Et vous vous investissez aujourd’hui dans le projet de Cité de la gastronomie…

    Tout naturellement…Les chefs doivent en être les principaux acteurs et unir leurs forces pour valoriser les atouts de notre région. Nous avons plein d’idées !