Rivet Geoffrey
Octobre 2016
Geoffrey Rivet marie études et vie - très - active
Il préside l’AVE –association valentinoise des étudiants- pour la deuxième année. « Une belle aventure humaine, très formatrice. »
Comment devient-on président de l’AVE ?
On commence par faire ses armes dans le bureau des étudiants de son école, l’IUT pour moi. C’est l’AVE qui vient ensuite vous chercher. J’ai intégré l’équipe en septembre 2014 en tant que responsable partenaires et secrétaire. L’an dernier, je suis devenu président. C’était pour moi l’opportunité de m’impliquer encore davantage dans la vie étudiante.
Quelle est la raison d’être de l’AVE ?
L’AVE-AGEDA –association générale des étudiants Drôme-Ardèche- fédère 15 BDE, bureaux des étudiants, dont elle coordonne les actions. C’est un système original, très peu répandu. En nous regroupant, nous donnons plus d’ampleur à nos actions, qu’elles soient festives, sociales, caritatives…
L’AVE, c’est le challenge de l’étudiant….
C’est le point d’orgue de la saison. Trois jours de rencontres sportives et festives qui rassemblent plus de 5000 étudiants de nos deux départements. Du côté des événements festifs, nous avons aussi le gala, en octobre, et ses 3000 participants, ainsi que les soirées étudiantes, un jeudi toutes les trois semaines.
Vous avez parlé d’actions caritatives…
Nous nous mobilisons pour récolter des fonds en faveur du téléthon. Nous organisons un Noël des enfants au profit du service pédiatrique de l’hôpital. Nous aidons les étudiants en difficulté via un loto et programmons une collecte de sang.
Pourquoi cet investissement ?
Pour contrecarrer le stéréotype de l’étudiant fêtard, montrer que l’on sait s’investir pour les autres ! C’est très valorisant. Nous aimons nous amuser mais sommes conscients de nos responsabilités. C’est aussi le sens de nos initiatives par rapport à l’alcool : mise en place de bus pour les soirées étudiantes et de stands de « capitaines de soirée » à l’entrée, formation au secours en milieu festif… Nous sommes partenaires de la Prévention routière. Dans toutes nos actions, la sécurité est une préoccupation primordiale.
Vous êtes-vous habitués à vos nouveaux locaux ?
Depuis deux ans, nous sommes installés au sein de la Maison de l’étudiant. Nous gérons un auditorium et aussi un café associatif, le Partiel, destiné aux étudiants et dont les horaires sont étudiés pour ne pas concurrencer les bars traditionnels. C’est un lieu de rassemblement, à la pause-déjeuner et en soirée.
Quels sont les atouts et handicaps de Valence aux yeux des étudiants ?
C’est une ville à taille humaine, ce qui favorise les rencontres, notamment entre établissements. Ce qui pêche aux yeux de certains, c’est le manque d’animations. Mais tous ne font pas l’effort de s’informer…
Présider AVE, est-ce formateur ?
Oui. Humainement et professionnellement. J’ai appris la rigueur, le sérieux, le sens des responsabilités… Nous avons deux salariés. C’est une petite entreprise ! Et une grande famille, qui peut compter sur l’aide des anciens. On y noue de belles amitiés. Je remercie tous ceux qui s’impliquent au sein des BDE, contribuant ainsi au dynamisme de notre association.