Sandrine Bullegas
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Commerçante et Valentinoise : depuis combien de temps ?
Je suis née à Valence. J’y vis de nouveau depuis un an. J’ai été salariée d’une boutique de vêtements rue Madier-de-Montjau. Puis j’ai repris Fleur de peau dont la propriétaire est une amie. Je suis très attachée à ma rue. Elle fonctionne comme un petit village. Nous réservons un bon accueil aux nouveaux venus. Entre commerçants, nous sommes collègues de boulot… voire, avec certains, bien plus que cela.
Sur les 600 commerces de centre-ville, vous réunissez environ 200 adhérents.
Y compris des adhérents indirects, qui font déjà partie d’une association, comme les commerçants de la rue Bouffier ou des chemins de la vieille ville. Nous aimerions en fédérer d’autres, ceux de l’avenue Victor-Hugo ou de la rue des Alpes par exemple, ainsi que les CHR (cafés, hôtels, restaurants) afin que le centre-ville se développe à l’unisson.
Comment se porte le commerce de centre-ville à Valence ?
C’est difficile à dire. Nous souffrons de la concurrence avec le commerce en ligne et les centres commerciaux, comme partout ailleurs. Comparé à d’autres villes, dont Grenoble où je suis allée récemment, j’ai l’impression que notre commerce se porte plutôt mieux… Des boutiques ferment, puis rouvrent.
Qu’est-ce qui peut faire venir les clients en centre-ville ?
Un produit va attirer le client. Mais, et c’est essentiel, la qualité de l’accueil et les conseils que les commerçants lui apportent vont le fidéliser.
À Vitaville, nous misons également sur les animations qui attirent les gens dans nos rues commerçantes et leur permettent de découvrir nos boutiques : notre course pédestre, la calèche du Père Noël… ainsi que les événements proposés par la Ville. Nous projetons d’organiser deux braderies plus saisonnières. Une réflexion est en cours. Et nous prenons le pouls de nos clients pour connaitre leurs besoins et envies.
Les Assises du commerce, organisées par la Ville, ont fait émerger des propositions pour dynamiser le centre-ville. Qu’en pensez-vous ?
Les idées sont intéressantes. Je pense notamment au fléchage du parcours piétonnier et marchand, à la signalisation guidant vers les parkings en entrée de ville, à l’habillage des vitrines de boutiques fermées depuis longtemps… ou encore à la généralisation de la journée continue dans les commerces le jeudi.
Cependant, c’est avant tout à nous, commerçants, de nous mobiliser pour assurer la pérennité de notre activité.
Dites-nous tout ! Votre principal trait de caractère :
L’optimisme. Trop parfois…
Votre occupation préférée :
La lecture. Notamment les polars pas trop « gore ». Je suis une fan absolue d’Agatha Christie et je découvre David Foenkinos.
Le don que vous aimeriez avoir :
Savoir vraiment écouter.
Si Valence était…
…Un lieu : le parc des Trinitaires. C’est un lieu très reposant.
…Un souvenir : la naissance de mon fils aîné.
…Un mot : solaire. A Valence, le soleil est partout et pour moi, le soleil est primordial.