Les rendez-vous de la santé #2
Ce mois-ci, retrouvez sur cette page une recette de saison typiquement régionale, une astuce pour se prémunir des perturbateurs endocriniens, une activité physique accessible à toutes et tous, des ateliers sportifs à la MPT Petit Charran et une rencontre avec Ludivine Lambert, diététicienne nutritionniste intervenant à Valence.
La crique ardéchoise, pour un moment de partage
Ingrédients pour 4 personnes
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4 grosses pommes de terre (type Bintje)
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1 gousse d'ail
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2 ou 3 brins de persil
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Huile d'olive, farine, sel, poivre
Préparation
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Éplucher les pommes de terre et les essuyer avec un torchon. Laver et essorer le persil.
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Râper grossièrement les patates, et ajouter une cuillère de farine (aide à lier).
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Hacher l'ail avec le persil, bien mélanger le tout, saler, poivrer.
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Dans une poêle mettre un peu d'huile et faire chauffer,
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Déposer des petits tas de cette préparation dans la poêle bien chaude et les aplatir de façon à faire des galettes de 8 à 10 cm de diamètre
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Laisser cuire d’abord à feu vif jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées des deux côtés
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Laissez cuire encore quelques minutes à feu doux jusqu’à ce que la pomme de terre soit cuite.
De la gym pour les personnes malades ou convalescentes à la Maison Pour Tous du Petit Charran
Cette gymnastique douce s’appuie sur différentes disciplines (pilates, stretching…) dont le but est de tonifier, assouplir et relaxer le corps en sécurité.
Encadré par un professionnel du sport diplômé en « Activités Physiques Adaptées », ce cours vise à améliorer le bien-être pendant et après les traitements par une pratique physique régulière, adaptée et qui sort du parcours médical.
Le mardi matin de 9 h à 10 h
Inscription à la MPT du Petit Charran, 30 rue Henri Dunant, tél : 04 75 43 48 52 (possibilité d’inscription en cours d’année avec une session d’essai)
Accessible en bus : ligne n°6
Privilégions l’inox, la fonte et la terre cuite pour faire cuire nos aliments, si possible évitons le plastique, le silicone et les revêtements antiadhésifs.
Prendre les escaliers, c’est bon pour la santé !
Comme le préconise le Comité Départemental Olympique et Sportif Drôme, emprunter les escaliers permet de lutter contre la sédentarité, d’augmenter son temps d’activité physique, de travailler les muscles des membres inférieurs, d’améliorer sa capacité cardio respiratoire et d’augmenter son métabolisme.
3 questions à Ludivine Lambert, diététicienne nutritionniste à la Rose des vents à Valence
Vous êtes diététicienne nutritionniste, en quoi consiste votre métier ?
Mon métier consiste à aider les personnes qui ont des problèmes de santé ou qui s'alimentent mal. Améliorer leur alimentation et leur hygiène de vie leur permet de se sentir mieux ou de mieux vivre leurs pathologies. Il permet également de mener des actions de prévention auprès de différents publics.
C'est un métier passionnant qui peut être exercé de différentes façons (centre hospitalier, restauration collective...). Pour ma part, j'ai choisi de travailler en libéral. Cela me permet de faire des consultations, de créer un lien avec le patient mais également de faire des ateliers collectifs, avec des publics différents.
Je prends en charge différentes pathologies (problème de poids, diabète, syndrome de l’intestin irritable…). Je fais également partie du réseau Préo Reppop pour la prise en charge du surpoids et de l'obésité chez l'enfant.
Je suis contre les régimes amincissants et les restrictions alimentaires (sauf en cas de pathologies spécifiques) et privilégie le rééquilibrage alimentaire pour éviter toutes frustrations. Lors des prises en charge, j'ai plusieurs outils à ma disposition : je peux proposer des exercices d'hypnoses ou bien faire des jeux...
Vous intervenez dans différentes structures et services notamment au Centre Santé Jeunes et dans les écoles. Quels sont les contenus de ces ateliers ?
Ce sont des ateliers collectifs, je pars du principe que tout le monde a des connaissances sur l’alimentation. Ces ateliers permettent d’échanger en toute bienveillance, chacun fait le point sur ce qu’il sait et apprend des autres. J’utilise différents outils comme des jeux, des emballages alimentaires...
Je fais un atelier auprès des jeunes au Centre Santé Jeunes qui permet de déconstruire des idées reçues sur la nourriture. Nous travaillons aussi sur une simulation de courses ce qui permet à la fois de faire le point sur leurs repas mais aussi d’apprendre à lire les étiquettes et de savoir ce qu’il y a dans les aliments qu’ils achètent. L’objectif n’est pas de diaboliser certaines consommations, mais de pouvoir choisir de façon éclairée. Ces ateliers sont aussi l’occasion de parler des préoccupations des jeunes de façon plus large.
Je fais également un atelier en 4 séances à la Maison Relais Santé, à destination des personnes malades. Il s’articule autour des questions de bien-être et d’alimentation. Nous faisons de la relaxation, des échanges autour de l’alimentation en fonction des différentes pathologies. Nous travaillons aussi sur le cadre et le temps du repas.
En ce qui concerne les écoles, ce sont des interventions ludiques basées sur les recommandations du « programme national nutrition santé » (PNNS 4). Ces recommandations favorisent les aliments de bonne qualité nutritionnelle et limitent les aliments trop gras, salés et sucrés.
En quoi faire attention à son alimentation contribue à une bonne santé ?
Notre corps a des besoins bien spécifiques pour pouvoir fonctionner au mieux. C'est pourquoi il est important de lui apporter tout ce dont il a besoin au quotidien, cela passe par une alimentation variée et diversifiée ainsi qu'une bonne hydratation. Il est aussi important de se faire plaisir : avoir une belle assiette, prendre le temps de se poser pour manger, apprécier le goût des aliments….
En effet, manger lentement favorise la digestion.
N'oublions pas l'activité physique qui contribue également à une bonne santé.